Nombre d'articles | Montants en milliers d'euros | ||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|
2016 | 2017 | 2018 | 2016 | 2017 | 2018 | % du total | |
Créances "en cours" | |||||||
Total créances en cours | 98.469 |
80.419
|
72.331 | 662.881 |
458.524
|
966.751 |
5,54
|
Provisoirement non exigible "contentieux" | |||||||
Contentieux fiscal | 24.836 |
25.356
|
26.561 | 5.845.045 |
7.387.502
|
6.553.935 | |
Contentieux civil | 1.258 | 1.118 | 983 | 209.772 | 207.540 | 147.480 | |
Total provisoirement non exigible "contentieux" | 26.094 | 26.474 | 27.544 | 6.054.817 | 7.595.043 | 6.701.415 |
38,42
|
Autres (dossiers en attente) | |||||||
Total autres | 84.189 |
80.568
|
49.894 | 1.027.937 |
823.391
|
694.392 |
3,98
|
Procédures d'insolvabilité | |||||||
Faillites | 180.145 |
171.369
|
169.753 | 6.041.239 |
5.641.197
|
5.521.230 | |
Liquidations | 12.806 | 12.628 | 13.040 | 371.821 | 375.331 | 381.542 | |
Concordats judiciaires/Réorganisations judiciaires | 7.336 | 6.751 | 6.467 | 84.891 | 82.299 | 126.255 | |
Règlements collectifs de dettes | 62.331 | 60.241 | 55.392 | 323.371 | 321.150 | 333.795 | |
Demandes de surséance indéfinie | 810 | 1.206 | 850 | 13.996 | 12.118 | 17.691 | |
Décisions de surséance indéfinie | 2.851 | 2.819 | 2.554 | 32.223 | 29.459 | 27.615 | |
Total procédures d'insolvabilité | 266.279 | 255.014 | 248.056 | 6.867.541 | 6.461.553 | 6.408.128 |
36,74
|
Irrécouvrable | |||||||
Total Irrécouvrable | 318.461 |
342.671
|
339.812 | 2.808.185 |
2.717.155
|
2.673.087 | 15,32 |
TOTAL GENERAL | 809.579 | 785.146 | 737.637 | 17.569.000 | 18.055.667 | 17.443.772 | 100,00 |
En 2018, le ration de recouvrement pour les dettes fiscales était de 68,75 %. Ce ratio est obtenu en calculant le montant total perçu après 12 mois par rapport aux montants initiaux des articles échus (CD) et des articles inscrits au CTRI (TVA).
Créances "en cours" : montant total des créances à un moment déterminé.
Provisoirement non exigible "contentieux" : créances pour lesquelles le débiteur conteste soit le bien-fondé (la taxation) par un recours administratif ou par une action en justice, soit le recouvrement par une action en justice.
Autres (dossiers en attente) : dossiers qui présentent un risque probable ou certain de non-recouvrement total ou partiel mais dont il n'est pas prouvé qu’ils soient définitivement perdus.
Procédures d'insolvabilité :
Demande de surséance indéfinie :
Ce mécanisme permet à un redevable personne physique ou à son conjoint sur les biens duquel l'imposition est mise en recouvrement, d'introduire auprès du directeur régional une demande de surséance indéfinie au recouvrement des impôts sur les revenus. Les accroissements, amendes et intérêts, à l'exclusion des précomptes établis restent à sa charge. Cette demande n'est recevable que pour autant que le redevable n'ait pas manifestement organisé son insolvabilité. Il doit se trouver dans une situation où il n'est pas en état, de manière durable, de payer ses dettes exigibles ou encore à échoir. Enfin, il ne peut avoir bénéficié d'une décision de surséance indéfinie au recouvrement dans les cinq années qui précédent sa demande. Depuis le 18.05.2007, ce mécanisme est également entré en application dans le secteur TVA.
Décision de surséance indéfinie :
Le directeur régional du recouvrement détermine les conditions auxquelles il accorde la surséance indéfinie au recouvrement, totale ou partielle, d'une ou plusieurs cotisations. Cet accord suppose toutefois le paiement par le demandeur d'un montant préalable déterminé par le directeur régional compétent. La surséance indéfinie ne peut être accordée pour des impôts contestés, encore susceptibles de réclamation ou d'action en justice ni pour des impôts ou des suppléments d'impôts établis à la suite de la constatation d'une fraude fiscale.
Concordat ou réorganisation judiciaire :
La loi du 31.01.2009 relative à la continuité des entreprises (MB 09.02.2009), entrée en vigueur le 01.04.2009, a abrogé la loi sur le concordat judiciaire. Elle reste cependant applicable aux procédures en cours avant la date d'entrée en vigueur de la nouvelle loi. La procédure de réorganisation judiciaire, de portée plus large que l'ancienne loi, a pour but de réserver, sous le contrôle du juge, la continuité de tout ou partie de l'entreprise en difficulté ou de ses activités. Elle est ouverte dès que la continuité de l'entreprise est menacée immédiatement ou à terme. Elle permet d'accorder un sursis au débiteur en vue : soit de permettre la conclusion d'un accord amiable, encore appelé réorganisation judiciaire par accord amiable; soit d'obtenir l'accord des créanciers sur un plan de réorganisation. Il s'agit de la réorganisation judiciaire par accord collectif; soit de permettre le transfert sous autorité de justice à un ou plusieurs tiers de tout ou partie de l'entreprise ou de ses activités.
Irrécouvrable : créances pour lesquelles il existe une certitude de non-paiement.